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Cours 07

 

 

 

 

Cours 7 : se préparer pour le Nouveau Monde

Quand l’Homme fait son apparition il est unifié, conscient de l’environnement et de l’Univers : c’est le jardin d’Eden, le paradis sur Terre. L’Homme puise en conscience ses besoins dans la nature.

C’est pour cela que l’homme est représenté, dans certaines religions, joyeux, beau et heureux car il transmet le Divin il donne.

Les premiers hommes vivaient en osmose avec les lois universelles et la nature, parce qu’ils ne connaissaient que le présent.

Imaginez un espace de vie dans lequel se déroule le même schéma de vie tous les jours, les mêmes situations se répètent continuellement hier, aujourd’hui et demain. L’homme vit alors dans un processus de répétition de l’instant présent : le passé, le présent et le futur deviennent un Éternel présent.

J’ai vécu ainsi chez les indiens en Amazonie. J’ai côtoyé des hommes libres de tout attachement, qui ne cherchaient pas à accumuler pour le futur. Ils partageaient tout dans la tribu, me donnaient à manger avec Amour sans rien attendre en échange. Tout simplement parce qu'ils avaient tout. Ils puisaient, au fur et à mesure, et en conscience, ce dont ils avaient besoin dans la nature. Ils ne connaissent pas la peur du lendemain ils détenaient la connaissance.

La Connaissance est une grâce si on la partage dans ce Nouveau Monde qui approche. Nous devons nous réunir comme les premiers hommes pour redonner.

La tour de Babel

Il y a 102 000 ans, l’Homme se prend pour Dieu

Ensuite l’ego et le pouvoir se mettent en place chez les individus par l’ignorance. Chacun cherche à garder ses connaissances pour lui, ce qui lui permet de devenir indispensable l’homme ne donne plus il prend.

À cette époque, ils ont croqué la pomme, la pomme du savoir, mais la faute n’est pas la pomme en elle-même, mais le savoir qui a été digéré et retenu et non retransmis.

C’est ce qui a fait basculer la conscience unifiée des premiers hommes qui se fragmente.

Il y a 102 000 ans l’Homme développe en lui la division, la dualité et l’ego. Certains hommes chutent de la Conscience Unifiée à la troisième dimension. Pourquoi ? D’abord avec l’apparition du langage parlé qui lui permet d'imposer ses désirs à l’autre, puis avec la chefferie.

Le rôle de chef peut pervertir un être humain quand il est en évolution dualiste : c'est ce qui s’est passé pour certains chefs, à cette époque, qui se sont laissés happer par le pouvoir.

Dans l'illusion du pouvoir, ils se sentaient différents et supérieurs aux autres. Les comparaisons et les différences ont ainsi commencé à s'installer et à créer des fragmentations dans leurs esprits.

Quand un chef pense qu’il est supérieur aux autres, cela devient pour lui une croyance, sa réalité illusoire.

Il se comporte avec autoritarisme et non plus dans l’échange, et de ce fait, devient un déclencheur de réactions émotionnelles chez ses sujets.

Par exemple, si le chef installe une peur chez un membre du groupe qui vit en Unité, cette personne apeurée devient duale : il y a lui, et il y a la peur qui grandit, l'envahit et l'emprisonne. L'homme se divise et c’est la dualité qui prend naissance. À cette étape, l’homme devient fragmenté. Ses fragmentations s’expriment alors par de petites personnalités (les subpersonnalités) qui se côtoient, prennent le pouvoir sur sa conscience et renforcent en permanence son ego.

Les peuples qui vivent sous l’influence d’un dictateur et qui ne peuvent pas s’exprimer se sentent humiliés et en souffrance permanente ?

C’est très dur à vivre et ça existe toujours actuellement dans certaines entreprises même en démocratie.

Pour ne pas ressentir la peur, l’homme l’enfouit en lui, la refoule et il commence ainsi à vivre dans la souffrance et la somatisation. Il va ensuite installer de nouvelles fragmentations pour exprimer sa peur : la rancœur, puis peut-être la haine. L’impossibilité d’exprimer ses tourments verbalement à son chef installe chez lui : la frustration. Celle-ci se vivra intérieurement par de nouvelles émotions, comme la colère, la honte et le doute sur ses propres valeurs.

Les comportements d'un homme frustré n’ont plus du tout l’aisance de ceux d’un homme libre et conscient : il va en effet employer des comportements d’évitement, comme le louvoiement face à son tortionnaire. Cette attitude le soulage à court terme mais ne solutionne pas sa souffrance. Le mensonge peut apparaître aussi à ce moment-là, car l’homme préfère mentir pour éviter les représailles du chef.

Enfin, après la répétition inlassable de ses frustrations, il va rechercher des recouvrements par des plaisirs illusoires tels que l'alcool, la sexualité débridée, et/ou la boulimie. Mais ces plaisirs, provoqués par un excès de l'hormone dopamine, ne sont qu'un palliatif (un pansement) de courte durée, car lorsque cette hormone va s’éliminer tout naturellement dans le sang, la frustration refera aussitôt surface.

Pourquoi certains hommes ont chuté, et d’autres non ?

J’aime donner dans mes conférences l’exemple des indiens d'Amérique du nord : des êtres exceptionnels qui vivaient depuis environ 158 000 ans en conscience de l’environnement. Ils vivaient dans un monde unifié et en conscience absolue quand ils ont vu l'arrivée, il y a moins de deux siècles, des colons européens : ces colons ont tout ravagé sur leur passage et tué pour le plaisir comme le faisait Buffalo Bill dans les années 1870. Celui-ci organisait des chasses en train luxueux au cours desquelles les chasseurs n’avaient qu’à tirer dans le troupeau de bisons qu’ils faisaient rabattre à portée de fusil. Cette extermination organisée a décimé, en quelques années, la population de bisons des États-Unis : celle-ci a chuté de 50 millions d’animaux à seulement une centaine d’individus, frôlant ainsi l’extinction.

Nous voyons là une comparaison assez significative entre la conscience unifiée des indiens et la conscience fragmentée des colons.

Comme vous pouvez le voir, le peuple indien faisait Un avec toute la Création. Ils la respectaient et l'aimaient. Les colons, quant à eux, n'avaient plus cette conscience de l'Unité le pouvoir, l’ego et l’argent les dominaient et ils ne respectaient aucune valeur.

Il semblerait que notre ascension spirituelle ait été stoppée par l’influence de la religion et des dictateurs ?

Ne répétons pas les égarements du passé. Quelques êtres, sclérosés par le pouvoir, suffisent à instaurer une dictature. Ils peuvent influencer des millions d’individus. Hitler, par son désir de domination, a réussi à bouleverser le monde, et quelques prélats qui ont instauré les Conciles de Nicée et de Constantinople, ont autolimité des millions d’âmes.

En 3D, pendant des millénaires, nous avons construit la réalité en fonction de nos émotions refoulées, nos conditionnements et nos masques sociaux.

Nous sommes restés, pendant tout ce temps, le jouet de nos souffrances et de nos vengeances : le monde extérieur était le reflet de notre monde intérieur. Les guerres furent le résultat de ces projections mentales. Toute la haine qui s’est exprimée dans le monde en a été le résultat, n’aboutissant qu’à créer encore plus de souffrances, entraînant à nouveau la haine et la vengeance : un cercle vicieux infernal.

On le voit encore aujourd’hui et même plus que jamais, d’un certain point de vue : notre société est entièrement fondée sur le recouvrement émotionnel, de façon à maintenir les foules dans leur anomie, leur aliénation et leur servitude (mentale et matérielle).

Tout est fait pour entretenir les addictions et les frustrations : l’alcool, le tabac, le cannabis, la cocaïne, la malbouffe (la nourriture industrielle, gavée de sel et de sucres raffinés, d’aspartame et de multiples agents toxiques), les médicaments, ainsi que les centres commerciaux, les médias, les sex-shops et le porno, les jeux d’argent, la vogue du poker sur Internet, etc…

Tout cela ne sert qu’à libérer de la dopamine dans l’organisme et à maintenir le recouvrement émotionnel, afin d’empêcher les individus de se libérer de leurs attaches émotionnelles et de leurs conditionnements.

Or, la conscience supra-lumineuse permet de dépasser le pouvoir, la haine, la violence, le jugement, les addictions et les frustrations. C’est ainsi que nous mettrons fin à cette société corrompue et corruptrice.

Se libérer de l’aliénation émotionnelle

La conscience 3D concerne avant tout les mémoires, enfouies dans notre inconscient, où elles sont bloquées (de cette vie ou d’autres vies). Il s’agit de mémoires déclenchées lors d’un épisode traumatisant, ou d’émotions liées à des souvenirs agréables. Nous avons tous vécu des évènements pénibles ou choquants, dans notre enfance ou dans d’autres vies, lors desquels nous avons éprouvé de violentes émotions (une peur, une colère ou un traumatisme qui nous a marqué à vif).

Le souvenir de cet épisode est repoussé par le mental, qui refuse de revivre une telle expérience en éprouvant à nouveau l’émotion qui l’a accompagnée. Cette mémoire est alors refoulée au fond de notre inconscient. Or, la mémoire veut se libérer : elle ne demande qu’à sortir de notre inconscient. Mais si elle quitte cette zone d’ombre où le mental l’a confinée, elle passera nécessairement par le plan conscient : notre conscience fera de nouveau l’expérience de cette émotion violente. Et ça, l’ego s’y refuse ; il ne tient pas à souffrir de nouveau.

Il en va de même avec les mémoires liées à une émotion positive (plaisir, enthousiasme). Elles conditionnent tout autant notre personnalité : l’ego, cette fois, se laisse attirer à priori par tout ce qui peut lui procurer à nouveau de telles émotions de plaisir. Ainsi, peuvent s’expliquer certaines addictions (toxiques, alimentaires ou relationnelles, car nos masques sociaux et nos relations sont aussi une source de plaisir pour l’ego). Là encore, aucune liberté : nous sommes conditionnés, dépendants d’une sensation de plaisir après laquelle nous courons et à laquelle nous subordonnons une partie de notre existence ! L’addiction aux plaisirs est l’un des premiers obstacles à vaincre sur le chemin de l’ascension vers l’eternel.

Comment, de la naissance de la cellule dans le milieu marin, nous avons évolué vers le néocortex en tant qu’être humain au niveau terrestre

Nous sommes le résultat d’une évolution biologique

D’abord l’être humain hérite de la cellule qui provient du milieu marin il y a environ 3 milliards d’année.

Puis, avec l’apparition des reptiles et des amphibiens, l’être humain hérite du cerveau reptilien et donc de l’homéostasie.

Par l’arrivée des mammifères, l’homme hérite du circuit de récompense plaisir/déplaisir (le système limbique). L’évolution biologique continue, ce qui permet la création du néocortex.

Ainsi, au cours de son évolution, l'homme hérite d’abord de la cellule, puis du cerveau reptilien et du système limbique, pour aboutir enfin au néocortex et à la conscience.

Comprendre les mécanismes de la dépendance émotionnelle !!!

De la même manière que le circuit de récompense des mammifères, le système limbique est doté d’un mécanisme unique qui convertit les signaux communicationnels chimiques en sensations que toutes les cellules sont aptes à ressentir. Par nos organes sensoriels, notre conscient ressent ces signaux en tant qu’émotions.

L’émotion, qui est d’abord un signal neuronal, se convertit en substance chimique, sous la forme d’hormones qui se libèrent des surrénales. C’est le système limbique via l’amygdale cérébrale qui opère cette conversion.

L’amygdale cérébrale, petite zone neuronale du cerveau limbique, sert d’amplificateur dans la création d’une forte émotion. Elle est capable en un millième de seconde de submerger totalement la conscience humaine. À l’origine, la fonction du systeme limbique était d’aider les mammifères et nos ancêtres à survivre, par l’attaque ou la fuite, face aux multiples dangers qu’ils rencontraient quotidiennement.

Pour ce faire, il commandait à l’amygdale la sécrétion massive d’hormones (par les glandes surrénales). Des hormones qui, ensuite, se déchargent dans le sang en réponse à la stimulation nerveuse et suscitent la réaction adaptée à la situation extérieure.

Le réflexe d’attaque chez l’animal a créé, chez l’homme, l’émotion de colère, et celui de la fuite par l’émotion de peur. Autrement dit, l’émotion servait naguère de carburant neurochimique, dans des situations de danger direct, afin d’optimiser nos réflexes de survie. Aujourd’hui en revanche, on peut constater, que le système limbique est un héritage bien encombrant, étant donné son rôle essentiel dans la création des émotions.

En effet, nous n’avons plus besoin, à de rares exceptions, de ces fulgurantes réactions émotionnelles.

Pourtant nous avons gardé l’habitude de répondre par de telles réactions à des situations qui ne le nécessitent pas. Nous éprouvons encore de la peur ou de la colère devant des situations qui ne nous mettent pas en danger, ni ne menace notre intégrité (physique ou morale).

Écoutons nos émotions…

Il est donc nécessaire, de prendre « conscience de nos émotions dominantes » celles que nous éprouvons de manière habituelle, « de nos refoulements, de nos frustrations, de notre mode de pensée et de nos comportements ». Pourquoi ? Parce que « chaque comportement est révélateur d’une fixation ancrée dans le passé » qui influe sur le présent.

Dès que l’on réagit de manière émotionnelle, il faut en prendre conscience : quel est son message ? Une réaction émotionnelle a un message à nous faire passer : elle nous montre un défaut, une lacune, une vieille blessure qui n’a pas été conscientisée.

Si je suis d’un tempérament nerveux, agité ou impatient, je réagirais face à des gens placides et sereins : je les trouverais mous, lents, passifs… Alors qu’en fait, ils me renvoient mes propres défauts et me montrent ce qu’il manque en moi. On appelle ça « l’effet miroir » ; c’est un bon moyen de mieux se connaître et d’équilibrer sa personnalité.

Ainsi, le fait de conscientiser permet de comprendre nos comportements et leur influence dans toutes les situations de notre quotidien.

Prenons un exemple simple : une personne qui a un comportement humiliant envers les autres, reproduit ce qu’elle a connu et retenu en mémoire ; elle a vécu dans son enfance des humiliations répétées. Quand elle en prend conscience, elle sort de l’ignorance. Elle peut alors changer son attitude : en effet, pourquoi faire subir aux autres ce que l’on a soi-même subi ?

Bouddha avait découvert le système réactionnel il y a 2500 ans

Un immense merci à Bouddha ! De par son expérience très connue de l’illumination, il nous a dévoilé le principe de la création de l’émotion dans sa mémorisation et dans sa libération.

Bouddha disait que l’ignorance est à l’origine de la souffrance. L’ignorance se définissant ici comme la méconnaissance du fonctionnement de la conscience humaine. Quand l’individu découvre les mécanismes de son mental, il commence à mieux se connaître et à comprendre qu’il est à l’origine de son propre mal-être. Il prend conscience qu’il répète inlassablement les mêmes schémas et les mêmes scénarios de son passé, ceux-là mêmes qui l’ont obligé depuis des siècles à se réincarner, pour enfin comprendre aujourd'hui que tout cela n'est qu'illusion.

Grâce à Bouddha, nous savons que la création d’une émotion et de sa mémoire se déroule en cinq étapes indissociables.

Pour plus de compréhension, nous allons prendre un cas concret : Gérard va faire ses courses et entre dans le parking d'un supermarché. Devant lui, une personne libère une place de parking. Gérard se gare sur cette place, mais il n’a pas remarqué que cette place était convoitée, avant lui, par un autre conducteur. Furieux, le conducteur descend de son véhicule et agresse verbalement Gérard.

- Première étape : la perception

La conscience est stimulée par le déclencheur extérieur : ici le déclencheur est l’homme qui insulte Gérard.

Tout ce qui nous entoure fait office de déclencheur. Les déclencheurs extérieurs sont donc évidemment très nombreux. Ils entrent en contact avec la conscience par les organes des sens : l’œil (scène insoutenable), l’oreille (bruit désagréable), le nez (odeur répulsive), le goût (saveur trop forte) et le toucher (matière humide, brûlante, glacée, rêche ou rugueuse). Ceux-ci sont directement reliés au cerveau limbique.

Les déclencheurs intérieurs sont le corps (douleur) et la résurgence (événement du passé qui ressurgit a la conscience).

- Deuxième étape : l’évaluation

L’information passe par le thalamus qui la transmet au néocortex pour une évaluation dans l’hippocampe, évaluation qui s’effectue toujours en fonction des mémoires du passé : le mental reconnaît cette information puisqu'il a déjà enregistré des millions de scènes similaires.

Ici l’évaluation est : « Je n’aime pas ! ». Gérard ressent cette situation comme une humiliation.

- Troisième étape : la sensation

La scène est reconnue comme désagréable selon l’évaluation faite précédemment. Il s’en dégagera une sensation désagréable

- Quatrième étape : la réaction (l’émotion)

C’est la phase la plus importante.

La scène désagréable, associée à la sensation qu’elle provoque, est immédiatement transmise de l’hippocampe a l’amygdale cérébrale, celle-ci déclenche alors une réaction de refus par rapport à cette sensation, L’homme entre en réaction de colère (souvenons-nous qu’en 3D, l’individu est habitué à n’accepter que ce qui est agréable et à refuser ce qui est désagréable). Un excès d’hormones - adrénaline et noradrénaline (associées à d’autres hormones) - libérées par les glandes surrénales, se répand alors dans le sang en réponse à la stimulation nerveuse. Cet excès d’hormones va perturber le fonctionnement de certains organes, modifier le comportement psychologique de Gérard, et ainsi induire la réaction émotionnelle (qui se manifeste, dans notre exemple, par de la colère).

- Cinquième étape : la multiplication réactionnelle

Dans cette situation, la réaction émotionnelle va retenir la scène tant que Gérard reste en contact avec le déclencheur extérieur. Il y a alors multiplication et amplification de la sensation, (émotion incontrôlable).

- Au final, la phase d’épuisement réactionnel

Lorsque Gérard n’est plus en contact avec le déclencheur extérieur, arrive alors la phase d’épuisement réactionnel : les hormones s’éliminent petit à petit dans le sang, les sensations commencent à être moins perturbantes et la conscience se rééquilibre progressivement.

Un nouveau mode de pensée suivi d’un autre comportement va se mettre en place ici : la rancœur.

L’émotion est mémorisée

Lorsque Gérard a réagi par la colère, la charge émotionnelle a cristallisé la scène.

Chaque fois qu’il y a réaction, la scène est retenue. On peut donc considérer l’amygdale cérébrale comme un encodeur de mémoires.

C’est pour cela que nous sommes des créateurs dans les deux sens, soit des créateurs sous-lumineux (énergies denses), soit des créateurs lumineux (énergies subtiles) lorsqu’on transmute l’émotion en Amour. Ici Gérard est un créateur sous-lumineux.

La réaction émotionnelle a provoqué trois impacts

- D’abord un impact physique : la somatisation, celle-ci se manifestera, par exemple, par des douleurs abdominales, une tension au plexus, des maux de tête ou des difficultés à respirer (gorge serrée).

- Puis un impact psychologique dans l’hippocampe : des mémoires similaires se sont réactivées par la multiplication réactionnelle, provoquant une énergie de souffrance (l’humiliation).

- Ensuite un impact quantique :

Pendant la réaction émotionnelle, Gérard est entré en mouvement sous-lumineux, il a créé l’émotion et la mémoire par une forte accélération du mouvement sous-lumineux.

Pendant l’accélération de ce mouvement sous lumineux, il y a eu plusieurs créations d’abord : l’esprit, l’amour, l’énergie vitale la lumière céleste qui crée l’image (photon) et un champ électromagnétique qui a véhiculé des particules élémentaires, de l’énergie dense (l’émotion de colère) et des atomes (la mémoire).

Pendant la colère, par ce champ électromagnétique, des particules sous-lumineuses (qui ont comme information l’élément Feu se sont véhiculées). On sait en effet, par Bouddha, que l’Univers, la matière, les particules élémentaires et donc le corps humain sont constitués des quatre éléments : la terre, l’air, le feu et l’eau.

Dans notre exemple, la colère de Gérard engendre une chaleur (qui correspond à l’élément feu) qui se diffuse dans tout son corps.

Ensuite, cette mémoire va, (s’il ne la transmute pas tout de suite en Amour) par loi d’attraction, s’associer aux autres mémoires de même nature déjà existantes, alimentant ainsi son conditionnement de colère dans le champ magnétique de son âme.

L’information de cette mémoire, elle, est stockée dans l’hippocampe.

La somatisation, l’énergie de souffrance, l’image et la cristallisation, associées ensemble, deviennent une mémoire.

Cette mémoire est retenue dans le champ électromagnétique de l’être humain, c’est-à-dire l’âme (et plus précisément dans la partie magnétique de ce champ).

La mémoire s’est imprégnée également dans le champ électromagnétique de toutes les cellules. Elle y est inscrite de manière fractale ou holographique : c’est pour cela que l’on parle de mémoires cellulaires. Chaque cellule est à elle seule une reproduction (un hologramme) de l’individu dans sa globalité (corps physique et enveloppes subtiles). Ainsi, chaque cellule à une conscience, et chaque cellule est à elle seule un hologramme de tout l’Univers. C’est un principe : tout ce qui est dans l’infiniment grand est dans l’infiniment petit.

Après l’émotion de colère, Gérard entre dans un sentiment de rancœur.

Comment se crée l’énergie du sentiment de rancœur ?

Quand Gérard n’est plus en face du déclencheur, il rentre chez lui, mais l’image de la scène ressurgit, elle devient alors de nouveau un déclencheur, mais moins violent que lorsque la personne était en face de lui, et là il réagit de nouveau par un refus face à l’image qui réactive sa souffrance. Il crée un nouveau mouvement sous-lumineux moins accéléré que pour la colère mais qui redonne vie au souvenir.

Le champ électromagnétique existant relié à l’image de la scène se réactive pour véhiculer des particules et de l’énergie dense. Ainsi, il redonne de la vie à la mémoire par de l’énergie rancœur. Cette énergie (qui se manifeste sous forme de pensée) va faire partie intégrante de son système de croyances (ici Gérard est persuadé que c’est lui qui a raison, alors que s’il était en conscience élargie, il verrait que c’est lui qui a tort de redonner de la vie sous lumineuse, a cette situation et que ce qu’il vit vient d’un manque de travail intérieur de sa part).

Voilà pourquoi, en Troisième Dimension, l’Univers est un vaste réseau d’interconnexions, un enchevêtrement de champs d’informations sous-lumineux (denses) qui véhiculent des pensées et forment des égrégores d’énergie négative. Et, suivant le nombre de personnes associées à ce champ d'énergie par leurs pensées, leurs croyances et leurs mémoires, ces égrégores peuvent se matérialiser : par exemple, si des millions de personnes sont dans la haine, une guerre finit par éclater.

Comment s’est créée l’énergie de la rancœur ?
  1. Par la réaction émotionnelle. Lors de la rancœur, l’amygdale de Gérard a provoqué un mouvement sous lumineux ainsi que la libération des hormones - adrénaline/noradrénaline -, mais cette libération d’hormones est bien moins violente que lors de la colère qui était une émotion, alors que la rancœur est un sentiment.

  2. Cette impulsion a capté les particules du vide quantique et les convertis en énergie dense (rancœur) qui se véhicule par le champ électromagnétique créé lors de la réaction de colère.

  3. L’impulsion n’est pas autant accélérée que celle qui a cristallisé la colère en mémoire : ainsi les particules vont rester au stade de l’énergie. Cette énergie rancœur va être véhiculée par le champ électromagnétique et va devenir une réalité sous lumineuse pour l’individu (son égo lui dit intérieurement que dans cette situation c’est lui qui a raison et que l’autre a tort, il installe ainsi une croyance).

On remarque que le processus qui s’opère lors la cristallisation des mémoires pour la colère ou pour la rancœur est le même. Mais la différence réside au niveau de la force de l’impulsion, qui est différente selon l’intensité de la réaction émotionnelle : s’il y a une forte réaction émotionnelle, il y aura aussi une forte impulsion, laquelle entraînera la cristallisation des particules en mémoires ; si la réaction est moins puissante, la force de l’impulsion sera moindre également, et les particules resteront alors au stade de l’énergie. L’énergie se véhiculera par le champ électromagnétique et se manifestera par la pensée (l’individu aura alors des pensées alimentées par la rancœur).

Comment la mémoire de colère de Gérard va-t-elle se refouler dans l’inconscient ?

Gérard est en rancœur toute la journée, il redonne de la vie à cette histoire car son égo ne supporte pas d’avoir été humilié.

Pour soulager sa souffrance, Gérard va chercher des moyens pour recouvrir son mal être. Il va boire plusieurs verres de vin ce qui va libérer dans son corps de la dopamine une hormone de plaisir (associée à d’autres hormones), la sensation de plaisir lui fait oublier pendant quelques temps sa souffrance.

Mais quand la dopamine s’élimine dans le sang, aussitôt après la scène de l’humiliation resurgit et Gérard aussitôt lui redonne de la vie. Il va alterner entre la rancœur et des moments de plaisir jusqu’à ce qu’une prochaine situation émotionnelle apparaisse et devienne sa nouvelle obsession.

Par cette nouvelle mémoire, qui va devenir la nouvelle obsession de Gérard, l’ancienne mémoire de rancœur est refoulée dans son inconscient.

Mais nous verrons dans les futurs cours comment transmuter cette colère par la respiration du chakra du Cœur, pour qu’elle ne se vive pas en rancœur.

Comment se crée un système de croyances ?

Les mémoires influencent la pensée, qui est aussi influencée par le système réactionnel de chacun. En d’autres termes, plus le système pulsionnel est réactif, (et donc plus l’amygdale libère des hormones de manière excessive), plus le système de croyances est rigide : celui-ci est ainsi conditionné par les désirs de chaque individu.

Ainsi, si le système réactionnel d’une personne est peu actif, elle pourra être dans des pensées philosophiques, interrogatives (car ses pensées n’ont pas besoin de beaucoup d’hormones pour s’exprimer) ; au contraire, une personne très réactionnelle manifestera plutôt des pensées obsessionnelles, comme le fanatisme (qui devient une croyance pour elle); ces pensées monomaniaques s’expriment lorsque les hormones sont libérées en excès et sempiternellement.

Ces pensées sont alors véhiculées par des champs électromagnétiques sous forme d’énergie. Et plus l’énergie sera densifiée par les excès d’hormones, plus ces pensées deviendront une croyance indélébile pour l’individu.

Certaines personnes ont des croyances qui peuvent être à la limite du fanatisme.

Tout va dépendre de la surexcitation de l’amygdale cérébrale de chaque individu. En 3D, si un individu est très réactionnel (et donc fortement dans le désir), ses créations mentales vont générer des croyances qui vont se manifester par de l’intolérance, du racisme et du fanatisme. S’il vit dans la peur, ses croyances vont se manifester plutôt par des phobies et l’imaginaire (par exemple, s’il vit dans la peur de manquer d’argent, il s’imaginera sans ressources et expulsé de sa maison, etc...)

Les systèmes de croyances sont des créations sous-lumineuses humaines qui n’existent pas dans les lois universelles.

Ils n’existent pas dans les lois universelles, ils sont créés par l’être humain et non par l’intelligence de l’Esprit Divin. Un individu devient un créateur sous-lumineux si son amygdale est très réactionnelle, car l’accélération de l’impulsion dépend de l’intensité de sa réaction. C'est ainsi que l’homme en 3D construit ses croyances, qui deviennent ensuite sa réalité personnelle, réalité qu’il défendra plus tard contre toute attaque extérieure.

Prenons l’exemple suivant : cinq hommes et femmes, tous associés à un parti politique différent, se retrouvent à débattre autour d’une table. Chaque personne évolue dans la croyance que son parti est le meilleur.

Dans ce débat, chacun et chacune entre dans le désir d'avoir raison et de convaincre les autres.

Les cinq protagonistes vont échanger leurs divergences par leurs champs électromagnétiques respectifs : ces champs sont leur création personnelle et ils leur donne de la vie constamment par leur désir d’avoir raison.

Ces champs électromagnétiques véhiculent ainsi cinq modes de pensées différentes qui se déversent instantanément dans tout l’Univers.

Mais alors, qui détient la vérité parmi ces cinq hommes et femmes politiques ? En fait personne, car toute création mentale qui provient du désir est une illusion.

Seule une création qui s’exprime par la conscience absolue est juste. Dans ce cas, l’individu parle avec conscience active et Amour sans intérêt personnel.

Tout est lié à l'activité réactionnelle. L’accélération de l’impulsion, lors d’une émotion, est une sorte de mini Big-Bang.

Le terme est bien choisi, car lorsqu’une personne vit une émotion, une impulsion est déclenchée par l’amygdale cérébrale, et il se passe, à plus petite échelle, un mini Big-Bang (un mouvement amplifié sous-lumineux).

Faut-il s’abstenir d’avoir des désirs ?

Soyons conscients que les désirs sont ou seront la source de tous nos malheurs en 3D. Observons-nous: Si nous achetons une voiture de sport pour forcer l'admiration de notre entourage, nous obtenons l’objet de notre désir : la sensation agréable que nous ressentons par le regard envieux des autres. Et simultanément, nous créons un champ électromagnétique pour véhiculer cette énergie de désir et ainsi nous nous nourrissons de la convoitise des autres, ce qui nous procure des sensations agréables. Mais bientôt les frustrations arriveront car nous ne pouvons pas maintenir interminablement l’énergie de vie que nous donnons à ce plaisir et il nous faudra retrouver d’autres plaisirs qui nous ferons vivre encore de nouvelles frustrations.